L’université de Bordeaux, l’Aéroport de Bordeaux et la fondation Bordeaux Université lancent une initiative en faveur des carburants d’aviation durables (sustainable aviation fuels – SAF) baptisée « SAF, vers des carburants d’aviation durables produits en Nouvelle-Aquitaine certifiés, traçables, avec des ressources locales, au service de la filière aéronautique française ».
Le projet, porté par l’université de Bordeaux associant Bordeaux INP et l’INRAE, a pour objectif d’analyser et d’accompagner l’émergence de filières industrielles locales « les plus vertueuses possibles » grâce à la mise en place d’un pôle d’expertise scientifique.
« L’aviation représente aujourd’hui entre 2,5 et 3 % des émissions mondiales de CO2. Dans l’intérêt général, nous devons partager nos visions industrielles et académiques pour déployer aujourd’hui et demain les solutions SAF les plus vertueuses », explique Michel Dubarry, président de la fondation Bordeaux Université et président Europe et Afrique du Nord de Rolls Royce, qui est à la genèse du projet avec l’université de Bordeaux.
Ce projet bénéficie à son lancement du soutien en mécénat de l’Aéroport de Bordeaux, d’Airbus, d’EDF, d’Elyse Energy, du Groupe Socatra, de Suez et de Teréga.
« En 2030, la règlementation européenne imposera 6 % de SAF sur la consommation totale de carburants ce qui, à trafic constant, représenterait 6 millions de litres rien que pour l’Aéroport de Bordeaux, contre 500 000 litres délivrés aujourd’hui » explique Simon Dreschel, président du directoire de l’aéroport avant d’ajouter que « nous avons en région les ressources pour délivrer des SAF traçables et réduire notre empreinte carbone, l’Aéroport de Bordeaux doit ouvrir la voie pour les aéroports régionaux ».
Engagé pour 4 ans, les premiers résultats de ce projet sont attendus dans les 12 prochains mois.
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